samedi 28 février 2009
Le fantôme du chantier
Le fantôme du chantier
Le fantôme du chantier
Erre sur les graviers,
Grimpe sur les gravas
Jusque sur le toit.
Sous son bonnet
Son crâne est inquiet,
Ses cheveux de laine,
Pensées de porcelaine
Eclatent et se libèrent
De ces poussières
De terrain vague
Dont les âmes se targuent
D'être restées rebelles
Plus rares et plus belles
Que les pavés domestiqués
Qui mènent le quartier.
Le fantôme du chantier
Agresse pour jouer
Le passant ordinaire
Qui d'un coup accélère.
Pourquoi se ménager ?
Il boit à sa santé
L'ivresse au gobelet
Du vin qui rend gai.
Près de la poubelle verte
Il pousse la porte ouverte
Puis il monte à l'étage,
A-coups, dérapages,
Il lève sa bouteille
Vers le soleil vermeil
En songeant à renaître
A travers la fenêtre.
Iso Bastier
28/02/2009
lundi 16 février 2009
Le bonheur
Le bonheur
Le bonheur est beau d’insouciance
Comme un sourire, une réjouissance,
Un soleil soudain, une belle lueur,
Tel un cœur protégé de la peur.
Le bonheur à la bonne heure
Est un gain sur les mauvais jours
Quand l’équilibre est vainqueur
Il y a de la place pour l’amour.
Le bonheur vit dans l’innocence
Il semble ne jamais vouloir cesser,
Son aura est celle de la clémence,
L’homme serein peut pardonner.
Le meilleur du bonheur se partage
Il suffit de le lire sur les visages
Des combattants anti aigreur
Qui fabriquent de la douceur.
Prisonnier de l’angoisse du noir,
Le drame serait de ne pas le voir
Ce bonheur qui fait vibrer l’être,
Passer sans même le reconnaître.
Iso Bastier
16/02/2009
vendredi 13 février 2009
JOUR-NUIT
JOUR-NUIT
Le jour n’est pas une raison
D’avoir d’obscures intentions.
La nuit n’est pas un sursis
Contrairement à ce que l’on dit.
Le jour est clair, de la lumière
Vient à filtrer entre tes cils.
La nuit noire est moins sincère
Mais elle est plus subtile.
Le jour n’est ni bon ni mauvais
Mais l’humeur est humaine.
Cauchemardesque ou rêvée
La nuit ne fait que passer.
Iso Bastier
13/02/2009
13/02/2009
De l’eau
De l’eau
De l’eau de pluie aux pleurs
Des larmes au lac à l’Océan
Grand nombre de navigateurs
Ont goûté la mer du néant
De l’eau de vie à la source
Des gouttes de sueur au litre
Quelles actuelles ressources ?
Le mal du libre-arbitre
De l’eau du puits à la cave
L’eau trouble. Inondation !
L’eau bleue comme la lave
Glisse, mine les fondations
L’eau de l’aube, la rosée
Arrose ce qui a été semé
L’averse est à la renverse
Tels les verres renversés
Les torrents, les rivières
Les fleuves, les cascades
Rus, flaques, les geysers
Sont de l’eau camarade
Narrative natation, piscine
Azur d’eau pure, sceptique
Tu bois ta médecine
A la bouteille en plastique
60% d’eau dans ton corps sans
Qu'il paraisse aussi fluide…
L’âme est-elle l’eau du dedans
Quand la surface se ride ?
Iso Bastier
13/02/2009
Manifestation
Manifestation
Addiction : l'addition est chère.
L'indécision et l'arbitraire
Font du quotidien un enfer,
Un jour de plus à satisfaire...
La diction, les dictons, l'air
Du qu'en-dira-t-on rebelle
Et les denses atmosphères
Des jours qui se font la belle...
Interdictions et frustations
Ternissent l'aube de la nation
Les émotions chassent l'ovation
Assez de faire abnégation !
Le peuple, pas la population,
Les coeurs mis au diapason
Marchent vers le non-horizon
Avec des pancartes en carton.
Les coeurs mis au diapason
Marchent vers le non-horizon
Avec des pancartes en carton.
Les mensonges et les trahisons
N'arment que les viles ambitions
Qui n'ont que l'argent pour vision
Et la télévision pour conversation.
N'arment que les viles ambitions
Qui n'ont que l'argent pour vision
Et la télévision pour conversation.
Parce que le pognon est un poison
Des humains en rangs d'oignons
Martèlent les pas des compagnons
Qui braillent leurs contradictions...
Martèlent les pas des compagnons
Qui braillent leurs contradictions...
Iso Bastier
13/02/2009
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