Sous la pluie verte
La rue est déserte
Tel le vide d’un adieu
Sous la pluie verte
Qui coule de tes yeux.
Pas la moindre lueur,
Tu sombres et la nuit
Te fait perdre l’heure
Des jours qui ont suivi.
Encore une errance,
Se faire aimer encore
Dans la désespérance,
Délivrer son corps.
Si tu savais qu’il
N’y a rien à savoir,
Serais-tu tranquille
De ne plus avoir :
La douce chance
De sa peau faite d’espoir,
Des mains, manigances,
Le bel "attrapoire".
Ses baisers secrets
Au goût nostalgique,
Sa langue, fleuret
Aux mots énergiques.
Son regard horizon
Changeant tel un ciel
Tantôt guérison
Tantôt superficiel.
Ses jambes, son cou,
Son cul, sa nuque,
Le creux de son genou,
Tu n’es pas eunuque…
L’épaule, l’orteil,
Ses riens, ses reins,
Le creux de l’oreille
Où confier ton chagrin ?
Mais tu pleures…
Il est trop tard.
Pas une lueur,
Que ton retard,
Dans cette rue déserte
Tel le vide d’un adieu
Sous la pluie verte
Qui coule de tes yeux.
Iso Bastier
07/05/2009
La rue est déserte
Tel le vide d’un adieu
Sous la pluie verte
Qui coule de tes yeux.
Pas la moindre lueur,
Tu sombres et la nuit
Te fait perdre l’heure
Des jours qui ont suivi.
Encore une errance,
Se faire aimer encore
Dans la désespérance,
Délivrer son corps.
Si tu savais qu’il
N’y a rien à savoir,
Serais-tu tranquille
De ne plus avoir :
La douce chance
De sa peau faite d’espoir,
Des mains, manigances,
Le bel "attrapoire".
Ses baisers secrets
Au goût nostalgique,
Sa langue, fleuret
Aux mots énergiques.
Son regard horizon
Changeant tel un ciel
Tantôt guérison
Tantôt superficiel.
Ses jambes, son cou,
Son cul, sa nuque,
Le creux de son genou,
Tu n’es pas eunuque…
L’épaule, l’orteil,
Ses riens, ses reins,
Le creux de l’oreille
Où confier ton chagrin ?
Mais tu pleures…
Il est trop tard.
Pas une lueur,
Que ton retard,
Dans cette rue déserte
Tel le vide d’un adieu
Sous la pluie verte
Qui coule de tes yeux.
Iso Bastier
07/05/2009
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