Charlie
Le ciel n'est pas assez vaste
Pour le voyageur de l'esprit,
Au corps fougueux, au cœur chaste,
Au regard vif et surpris.
Il prend les chemins de traverse,
Salue les arbres tels des frères,
Il danse sous les averses,
Encore en quête de mystères.
La Terre roule dans l'infini
De son œil bleu et rieur.
Terminus. Tu t'arrêtes ici.
Tu pars enfin pour ailleurs.
Dans l'immensité de son âme
Bohémienne et insoumise
Un reste d'énergie se pâme,
Une lueur s'économise.
L'univers entier est en émoi
Bien qu'indifférent à la livre sterling
Silencieux et doux comme la soie
Qui recouvre Charles Westling
Il flotte libre et insouciant
Au-delà du monde qui se voile
Dans l'espace qu'il ressent
Autant que toutes les étoiles.
Le ciel n'est jamais néfaste
Au voyageur de l'esprit.
Il tire un horizon plus vaste
Pour cet être si petit.
La Terre roule dans sa main
Comme une livre sterling.
Face je pars. Pile est pour demain
Sur la route de Charles Westling.
Son beau rire discret et sincère
Plisse ses yeux doux et sensés.
File sa silhouette singulière
D'être qui ne fait que passer.
Iso Bastier
9 12 2017
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