La tonnelle
Quand la nuit est calme
Tu dors près de mon sein
Je sens vibrer les rames
Du métro parisien
Jusqu'à ce que plus rien…
Les murs cessent de vrombir
Le périphérique meurt au loin
Puis plus que tes soupirs
Quand la nuit est noire
C'est le vide dans les draps
Le silence n'est pas d'ivoire
Les ombres font les cent pas
Jusqu'à ce que plus rien…
Ne me fasse frémir
Le sommeil est un bien
Faut-il encore le saisir
Quand la nuit est courte
Les rêves n’ont plus cours
Tu tournes dans la yourte
L'aube appel au secours
Jusqu'à ce que plus rien
Ne paraisse en plein jour
Que le rythme des gens biens
Qui rouspètent et qui courent
Quand la nuit est longue
Tu ne dors pas près de moi
Tes pensées sont oblongues
Et la Lune est en émoi
Jusqu'à ce que plus rien
Dans la nuit perpétuelle
Ne nous dérange. Enfin !
Nous dormons sous la tonnelle.
Iso Bastier
26/07/2022
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