vendredi 6 novembre 2009
jeudi 5 novembre 2009
Le blé
Le blé
Ton temps n’est pas négociable
Le négoce n’est pas toujours fiable
Seuls les banquiers sont satisfaits
Faisant fortune de tes faits
Tu es l’argent que tu rapportes
Rien ne sert de frapper aux portes
Blindées tels des coffres-forts
Tu n’y trouves aucun réconfort
Donne ! Donne ! Donne !
Jusqu’à ce que le glas sonne
Et sans nul doute après
Ta mort sera à tes frais
La matérialité ment
La matière de l’obsédant
Qui file entre tes doigts
Vu tout ce que tu dois
Combien ? Valoir. Estimer.
Au blé tu étais prédestiné
De beaux épis à foisonner
De l’humain à moissonner !
Iso Bastier
5 11 09
jeudi 27 août 2009
Indigène
"L'eau du ciel" - Huile - [93 X 73] - 11 05 09 - Iso Bastier
Indigène
Suis-je une tribu indigène
Dont on va vicier l’oxygène ?
M’exilera-t-on de ma Terre ?
Me privera-t-on de repères ?
Me bannir de mon corps
Qu’une autre pensée le dévore
Tandis qu’au fond d’un musée
Mon Art Primitif est prisé
Par ceux-là mêmes qui m’ignorent
Alors que j’agonise ou encore
Violent mon intimité à la télé
Sous couvert de s’y intéresser.
Mes territoires autochtones
Causent la langue de l’automne
En dansant pour le dialogue
Qui précède les archéologues.
Tant de peuples anéantis
Ont signé la terre des nantis
Avant de se rendre en silence
Vers le val de l’absence.
Iso Bastier
27/08/2009
Suis-je une tribu indigène
Dont on va vicier l’oxygène ?
M’exilera-t-on de ma Terre ?
Me privera-t-on de repères ?
Me bannir de mon corps
Qu’une autre pensée le dévore
Tandis qu’au fond d’un musée
Mon Art Primitif est prisé
Par ceux-là mêmes qui m’ignorent
Alors que j’agonise ou encore
Violent mon intimité à la télé
Sous couvert de s’y intéresser.
Mes territoires autochtones
Causent la langue de l’automne
En dansant pour le dialogue
Qui précède les archéologues.
Tant de peuples anéantis
Ont signé la terre des nantis
Avant de se rendre en silence
Vers le val de l’absence.
Iso Bastier
27/08/2009
Malentendu
"Par ta bouche" - Huile - [46 X 61] - 31 12 2001 - ISO Bastier
Malentendu
Illogisme dans la logistique,
Notre équilibre est lunatique,
Du registre aux statistiques
On passe le stade critique…
Frisson après que l’on frétille,
On s’épargne ou on s’éparpille,
Soit l’on subit soit l’on scintille.
On s’intéresse de la pupille.
Regarde ! La vie est partout,
Par là ! Partie… Parmi nous,
En passant elle perturbe tout,
Paraît, paresse, prie à genoux.
Gênant de générer l’abus…
Dépendances aux buts, aux obus…
Fourbus d’être toujours imbus
Pour les uns, les autres au rebut.
Compte à rebours sur le retour,
Retournement inattendu…
Il faut descendre de la Tour
Puis régler ce malentendu.
27/08/2009
Iso Bastier
jeudi 6 août 2009
La devanture
"Le village de Migas" - Collage - Iso Bastier
La devanture
Ne pas accepter ce néant
Qui n'est autre qu'un précipice…
L'âme pèse le poids d'un géant
Son sel n'est pas une épice.
Se libérer de soi-même
Sans se perdre vraiment.
Couler les heures bohêmes
Plutôt que le ciment.
Caresser les nuages
Ressentir l'eau suinter
Comme l'encre sur la page
Quand les mots ont chuinté.
Chasser la nostalgie
Qui nuit à l'aventure.
Finies les névralgies !
Baissée la devanture.
Iso Bastier
06/08/2009
jeudi 2 juillet 2009
Mes yeux ne sèchent donc jamais
"Les angoisses" - Huile - [30 X 40] - 8 10 00 - Iso Bastier
Mes yeux ne sèchent donc jamais
Mes yeux ne sèchent donc jamais
Toujours cette larme à l’œil
Cette humidité pâle tel un regret
Ce défaut de force et d’orgueil
Je n’arrête que la pluie d’été
Sur le béton caniculaire
Elle met vite à s’assécher
Sans abreuver la terre
J’ai quitté ma propre vie
Par manque d’hospitalité
J’ai bâti une maison d’ennui
Dans la capitale alitée
N’avais-je pas d’autre ambition
Que de pleurer sur mon sort ?
Chaque jour est une rémission
Un mauvais tour joué à la mort
Ma voix ne trouve plus d’écho
Elle ne convainc plus les murs
Fissurés d’avoir eu trop chaud
Ils ne me servent plus d’armure
Je laisse traîner mon fantôme
Entre les objets de ma vie
En revenant dans mon sweet home
Je ne retrouve pas l’envie
Pourquoi n’ai-je pas pris soin de moi ?
Moi qui ai reçu tant d’amour
J’ai cependant un peu froid
Un frisson qui court toujours
Dieu que j’aime ces soleils,
Ces oiseaux, ces ciels vermeils
J’ai tant fait pour m’en rapprocher
Maintenant le temps va me manquer
J’ouvre le manteau de peau
Que l’existence m’avait confié
Puis je regarde de haut
Ce dont je me suis méfiée
Je ne connais pas le silence
Pourtant il tient la distance
J’ai gagné de quitter le bruit
Or je sais préférer la nuit
Iso Bastier
2 07 09
lundi 29 juin 2009
Rentrons
Rentrons
Puisque le ciel a disparu
Qu’il ne reste que nous
Au milieu de cette rue
A marcher sur les clous
Pourquoi parler d’étoiles ?
Commençons par nous taire
Avant de mettre les voiles
De quitter l’art de la terre
Puisque nous sommes là
Ne cherchons pas ailleurs
Suivons les sons de nos pas
En quête d’une voie meilleure
De nos espoirs déçus
Par le temps et l’argent
Ne demeure qu’un inconnu,
Une ombre parmi les gens
De nos amours vaincues
Par d’autres prétendants
Reste-t-il des accus
Un semblant de courant ?
Qu’importe ! Rentrons
Sans plus rêver d’envol
Le cœur en démission
Les yeux rivés au sol.
Iso Bastier
29 06 09
Qu’il ne reste que nous
Au milieu de cette rue
A marcher sur les clous
Pourquoi parler d’étoiles ?
Commençons par nous taire
Avant de mettre les voiles
De quitter l’art de la terre
Puisque nous sommes là
Ne cherchons pas ailleurs
Suivons les sons de nos pas
En quête d’une voie meilleure
De nos espoirs déçus
Par le temps et l’argent
Ne demeure qu’un inconnu,
Une ombre parmi les gens
De nos amours vaincues
Par d’autres prétendants
Reste-t-il des accus
Un semblant de courant ?
Qu’importe ! Rentrons
Sans plus rêver d’envol
Le cœur en démission
Les yeux rivés au sol.
Iso Bastier
29 06 09
mardi 16 juin 2009
Sexy danger
"Pénombre" - [70X50] - Acrylique - Iso Bastier
Exhibition sur Internet
L’écran n’est plus si net
Bas résilles et strings
Noir et blanc le shooting
Une éducation sexuelle
Dans la solitude virtuelle
Des blessés en rupture
Que les pixels capturent
Masturbation et addiction
Le porno a la permission
De pervertir le bel amour
Dont on trahit les atours
16/06/09
Nouveau jour
Nouveau jour
L’aube grisâtre se transforme
Tel un papillon à l’aurore,
D’autres couleurs se forment,
La lumière se vêt du dehors.
Le ciel s’exprime clair et libre
Traversé de rayons doux et chauds
Dont l’intensité vient puis vibre
Quand le soleil se fait beau.
Les oiseaux alors s’éveillent,
Ils chantent l’air de la vie.
Pour les corps qui sommeillent
Encore un petit sursis…
Le jour apparaît sur les volets,
Contre les paupières immobiles.
La nuit tire son trait violet
Jetant ses ombres indélébiles
Sur tout ce qui bouge durant
Son voyage de l’autre côté,
Ses visites des continents
Que le soleil vient de quitter.
Nos sommeils valent-ils nos repos ?
Nos rêves ont-ils des vertus ?
L’action servira-t-elle les mots ?
Ce nouveau jour sera-t-il venu ?
Iso Bastier
16 06 09
L’Origine
L’Origine
J’espère en la Nature
Je crois en l’Origine
En l’énergie d’ouverture
Le ciel n’est pas misogyne
Partout est le Principe
De l’Être dans ses créatures
Des roches à celles qui anticipent
Il éclaire leurs natures
Un ruisseau, une aubergine
Beauté passionnée de la planète
Le mystère n’est pas misogyne
Seul l’homme n’est pas net
Pourquoi chercher loin de soi
L’ange que le cœur imagine
L’amour vit autour de toi
Il est à ton origine
Iso Bastier
16 06 09
vendredi 22 mai 2009
Une claque à la mort
Pour mon ami Alain Galvez
Une claque à la mort
Tu as demandé un signe
Soudain sur le lac un cygne
Est apparu dans la lumière
Dorée de l’aube printanière…
Tu as prié le réconfort
Mettre une claque à la mort
Puis tu as traversé ton désert
Comme pour revenir en arrière…
La vie n’a pas de prix
On ne l’achète pas à crédit
Quand le souffle tient des machines
Les priorités changent d’origine…
Tu reviens de loin…
Dans ton inconscience des mains
Te caressaient de leur amour,
Les tiens te parlaient sans détour
De la chaleur à retrouver
Si tu repassais de leur côté.
Depuis ton chaos organique
Leurs voix étaient une musique
Qui te guidait vers l’équilibre
Que devait recréer l’homme libre
Que tu étais alors…
Hors de ton corps…
Changer d’état d’esprit
Enfin se raccrocher à la vie,
Redescendre l’arc-en-ciel
Pour gagner du temps sur le ciel…
Iso Bastier
22/ 05/09
Tu as demandé un signe
Soudain sur le lac un cygne
Est apparu dans la lumière
Dorée de l’aube printanière…
Tu as prié le réconfort
Mettre une claque à la mort
Puis tu as traversé ton désert
Comme pour revenir en arrière…
La vie n’a pas de prix
On ne l’achète pas à crédit
Quand le souffle tient des machines
Les priorités changent d’origine…
Tu reviens de loin…
Dans ton inconscience des mains
Te caressaient de leur amour,
Les tiens te parlaient sans détour
De la chaleur à retrouver
Si tu repassais de leur côté.
Depuis ton chaos organique
Leurs voix étaient une musique
Qui te guidait vers l’équilibre
Que devait recréer l’homme libre
Que tu étais alors…
Hors de ton corps…
Changer d’état d’esprit
Enfin se raccrocher à la vie,
Redescendre l’arc-en-ciel
Pour gagner du temps sur le ciel…
Iso Bastier
22/ 05/09
lundi 11 mai 2009
Soupirs Lunaires
Soupirs Lunaires
La lune se doit
De percer les nuages.
Les petits doigts
De pluie fourragent
Dans les feuillages
Des marronniers,
Des fleurs perlent
Avant de chuter
Chatouillant un merle
Juste parachuté.
La nuit humide
Se tait d'un coup,
Presque livide
Elle tend le cou
Aimant beaucoup
Voir les endormis
Chasser les désirs,
Leurs compromis
Faits de soupirs
La font sourire.
Iso Bastier
11/05/2009
jeudi 7 mai 2009
Les pieds dans le ciel
Les pieds dans le ciel
La tête dans l’eau
Mon reflet se déforme
Je change de peau
Je suis hors norme
J’en avais ma claque
Des traquenards
J’ai sauté dans la flaque
Et je me marre
En y regardant bien
Sans bouger les semelles
Quand la surface se peint
J’ai les pieds dans le ciel
07/05/2009
Iso Bastier
Sous la pluie verte
Sous la pluie verte
La rue est déserte
Tel le vide d’un adieu
Sous la pluie verte
Qui coule de tes yeux.
Pas la moindre lueur,
Tu sombres et la nuit
Te fait perdre l’heure
Des jours qui ont suivi.
Encore une errance,
Se faire aimer encore
Dans la désespérance,
Délivrer son corps.
Si tu savais qu’il
N’y a rien à savoir,
Serais-tu tranquille
De ne plus avoir :
La douce chance
De sa peau faite d’espoir,
Des mains, manigances,
Le bel "attrapoire".
Ses baisers secrets
Au goût nostalgique,
Sa langue, fleuret
Aux mots énergiques.
Son regard horizon
Changeant tel un ciel
Tantôt guérison
Tantôt superficiel.
Ses jambes, son cou,
Son cul, sa nuque,
Le creux de son genou,
Tu n’es pas eunuque…
L’épaule, l’orteil,
Ses riens, ses reins,
Le creux de l’oreille
Où confier ton chagrin ?
Mais tu pleures…
Il est trop tard.
Pas une lueur,
Que ton retard,
Dans cette rue déserte
Tel le vide d’un adieu
Sous la pluie verte
Qui coule de tes yeux.
Iso Bastier
07/05/2009
La rue est déserte
Tel le vide d’un adieu
Sous la pluie verte
Qui coule de tes yeux.
Pas la moindre lueur,
Tu sombres et la nuit
Te fait perdre l’heure
Des jours qui ont suivi.
Encore une errance,
Se faire aimer encore
Dans la désespérance,
Délivrer son corps.
Si tu savais qu’il
N’y a rien à savoir,
Serais-tu tranquille
De ne plus avoir :
La douce chance
De sa peau faite d’espoir,
Des mains, manigances,
Le bel "attrapoire".
Ses baisers secrets
Au goût nostalgique,
Sa langue, fleuret
Aux mots énergiques.
Son regard horizon
Changeant tel un ciel
Tantôt guérison
Tantôt superficiel.
Ses jambes, son cou,
Son cul, sa nuque,
Le creux de son genou,
Tu n’es pas eunuque…
L’épaule, l’orteil,
Ses riens, ses reins,
Le creux de l’oreille
Où confier ton chagrin ?
Mais tu pleures…
Il est trop tard.
Pas une lueur,
Que ton retard,
Dans cette rue déserte
Tel le vide d’un adieu
Sous la pluie verte
Qui coule de tes yeux.
Iso Bastier
07/05/2009
mercredi 6 mai 2009
On ne trahit que soi
On ne trahit que soi
On ne trahit que soi
En méprisant le reste,
On n’aime pas la soie
Si on a la main leste.
On ne méprise que soi
En détruisant d’un geste
Ce que la nature s’emploie
A offrir de digeste.
On ne séduit que soi,
Ceci est sans conteste,
A croire ce que l’on voit
D’un œil immodeste.
On abime, voilà.
A propager la peste
Viendra le choléra,
Les aubes funestes.
Du Sud au Nord
Et d’Ouest en Est
Faisons des efforts
Arrêtons les tests !
La terre s’infecte,
Les airs s’infestent,
L’eau s’en affecte.
C’est manifeste !
La planète vivra
Si elle se déleste
De tous les parias
A l’ordre céleste.
Iso Bastier
06/05/2009
Ne te réveille pas !
"Sommeil" - Gouache - A3 - Iso Bastier
Ne te réveille pas !
La nuit trop claire
Passe sur ton visage
Assoupi et sévère
Sa peau te caresse
Son aura te dévisage
Puis elle te laisse
Ton souffle placide
Sinue jusqu’aux nues
Des étoiles lucides
Paupières agitées
De rêves incongrus
De songes fêtés
Tes lèvres éclosent
Mais pas un mot
Que la chair rose
Ton corps absent
Trouve le repos
Enfin tu te détends
Là tu te retournes
Dans un long soupir
Les draps tournent
Spirale de coton
Ta pensée respire
La douce évasion
Une ombre légère
Passe sur ton visage
Endormi et sincère
Le jour rôde déjà
Dans les parages
Ne te réveille pas !
Iso Bastier
06/05/2009
samedi 25 avril 2009
Trop petits
Trop petits
Brouillards lumineux,
Pluies d’étoiles filantes,
L’Univers est vertigineux
Vu de ma case branlante.
Les oiseaux me réveillent
Pour me vendre le jour
Tels Monts et Merveilles
De leurs chants de velours.
Le soleil du mois d’avril
Promet l’insouciance de l’été
Qui ne se découvre d’un fil
Avant de vraiment s’installer.
L’énergie reflue vers la ville
Aux tentacules spectaculaires,
Les gens se pressent, s’éparpillent
En un spectacle tentaculaire.
Le soir dîne dans l’air festif
Du jour qui traîne ses guêtres
Près du halo de lune évasif
Qui éclaire la nuit de l’Être.
Sphères vibrantes, trous noirs,
Firmament, galaxies,
L’Univers cherche à nous voir
Mais nous sommes trop petits.
Iso Bastier
25 04 09
dimanche 12 avril 2009
Rentrer chez soi
"Promenade" - Huile - (22 X 14} - 22 07 00 - Iso Bastier
Rentrer chez soi
Un jour, rentrer chez soi
Dans la maison de son enfance
Avoir la nuit pour toit
Le lendemain pour chance
De la force des vents
Se vêtir pour repartir
Au hasard des courants
Qui ne font que courir
Reste-t-il quelque chose
De la douceur d’hier
De la tendresse des roses
De leurs épines fières ?
La route est une peau
Le parcours est une mue
La vision est faite d’eau
L’âme tend vers les nues
Tout s’efface si vite
On disparaît malgré nous
Malgré les maux qu’on évite
De prononcer contre nous.
Iso Bastier
12/04/2009
dimanche 1 mars 2009
Sans toi
samedi 28 février 2009
Le fantôme du chantier
Le fantôme du chantier
Le fantôme du chantier
Erre sur les graviers,
Grimpe sur les gravas
Jusque sur le toit.
Sous son bonnet
Son crâne est inquiet,
Ses cheveux de laine,
Pensées de porcelaine
Eclatent et se libèrent
De ces poussières
De terrain vague
Dont les âmes se targuent
D'être restées rebelles
Plus rares et plus belles
Que les pavés domestiqués
Qui mènent le quartier.
Le fantôme du chantier
Agresse pour jouer
Le passant ordinaire
Qui d'un coup accélère.
Pourquoi se ménager ?
Il boit à sa santé
L'ivresse au gobelet
Du vin qui rend gai.
Près de la poubelle verte
Il pousse la porte ouverte
Puis il monte à l'étage,
A-coups, dérapages,
Il lève sa bouteille
Vers le soleil vermeil
En songeant à renaître
A travers la fenêtre.
Iso Bastier
28/02/2009
lundi 16 février 2009
Le bonheur
Le bonheur
Le bonheur est beau d’insouciance
Comme un sourire, une réjouissance,
Un soleil soudain, une belle lueur,
Tel un cœur protégé de la peur.
Le bonheur à la bonne heure
Est un gain sur les mauvais jours
Quand l’équilibre est vainqueur
Il y a de la place pour l’amour.
Le bonheur vit dans l’innocence
Il semble ne jamais vouloir cesser,
Son aura est celle de la clémence,
L’homme serein peut pardonner.
Le meilleur du bonheur se partage
Il suffit de le lire sur les visages
Des combattants anti aigreur
Qui fabriquent de la douceur.
Prisonnier de l’angoisse du noir,
Le drame serait de ne pas le voir
Ce bonheur qui fait vibrer l’être,
Passer sans même le reconnaître.
Iso Bastier
16/02/2009
vendredi 13 février 2009
JOUR-NUIT
JOUR-NUIT
Le jour n’est pas une raison
D’avoir d’obscures intentions.
La nuit n’est pas un sursis
Contrairement à ce que l’on dit.
Le jour est clair, de la lumière
Vient à filtrer entre tes cils.
La nuit noire est moins sincère
Mais elle est plus subtile.
Le jour n’est ni bon ni mauvais
Mais l’humeur est humaine.
Cauchemardesque ou rêvée
La nuit ne fait que passer.
Iso Bastier
13/02/2009
13/02/2009
De l’eau
De l’eau
De l’eau de pluie aux pleurs
Des larmes au lac à l’Océan
Grand nombre de navigateurs
Ont goûté la mer du néant
De l’eau de vie à la source
Des gouttes de sueur au litre
Quelles actuelles ressources ?
Le mal du libre-arbitre
De l’eau du puits à la cave
L’eau trouble. Inondation !
L’eau bleue comme la lave
Glisse, mine les fondations
L’eau de l’aube, la rosée
Arrose ce qui a été semé
L’averse est à la renverse
Tels les verres renversés
Les torrents, les rivières
Les fleuves, les cascades
Rus, flaques, les geysers
Sont de l’eau camarade
Narrative natation, piscine
Azur d’eau pure, sceptique
Tu bois ta médecine
A la bouteille en plastique
60% d’eau dans ton corps sans
Qu'il paraisse aussi fluide…
L’âme est-elle l’eau du dedans
Quand la surface se ride ?
Iso Bastier
13/02/2009
Manifestation
Manifestation
Addiction : l'addition est chère.
L'indécision et l'arbitraire
Font du quotidien un enfer,
Un jour de plus à satisfaire...
La diction, les dictons, l'air
Du qu'en-dira-t-on rebelle
Et les denses atmosphères
Des jours qui se font la belle...
Interdictions et frustations
Ternissent l'aube de la nation
Les émotions chassent l'ovation
Assez de faire abnégation !
Le peuple, pas la population,
Les coeurs mis au diapason
Marchent vers le non-horizon
Avec des pancartes en carton.
Les coeurs mis au diapason
Marchent vers le non-horizon
Avec des pancartes en carton.
Les mensonges et les trahisons
N'arment que les viles ambitions
Qui n'ont que l'argent pour vision
Et la télévision pour conversation.
N'arment que les viles ambitions
Qui n'ont que l'argent pour vision
Et la télévision pour conversation.
Parce que le pognon est un poison
Des humains en rangs d'oignons
Martèlent les pas des compagnons
Qui braillent leurs contradictions...
Martèlent les pas des compagnons
Qui braillent leurs contradictions...
Iso Bastier
13/02/2009
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