Quiberon
Où sont les genêts et la lande,
Les maisons blanches aux volets bleus,
Les rues où l'on ramende
Les souvenirs heureux ?
Où êtes-vous mes aïeux ?
De l'autre côté du rivage
Là où vont mourir les cieux
Abandonnant la Côte Sauvage
Que le passé semble loin !
Même les mouettes qui taquinent
Les macareux et les marsouins
Sentent que les jours se terminent
Disparu jusqu'au cinoche
En plein air des passants
Traversant la place Hoche
Qu'on observait en rigolant
Et les niniches colorées
Aux saveurs d'arc-en-ciel
Le caramel au beurre salé
Ne reste que l'industriel
Oui, il demeure l'océan
Immense, sombre et rebelle
Lui seul absorbe le temps
Dans ses vagues immortelles
Je me noie dans sa mémoire
Si profonde qu'elle charrie
Des étincelles dans le noir
Éclats fugaces de nos vies
Prise dans l'intense courant
D'une liquide nostalgie
Je brasse les beaux sentiments
Îlots où je me réfugie
Iso Bastier
17/10725

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