L'opale
L'opale dans son manteau de suie
Éclaire les tuiles de la ville
Si claire qu'elle en dévie la nuit
Des étoiles semées de la veille
S'éparpillent sur les toits
D'où les rêves nous surveillent
Nous touchent du bout des doigts
L'opale ronde dans l'infini
Rayonne au-dessus de nos têtes
Car l'astre mort encore luit
Des ruelles pavées de mousse
S'entrecroisent entre nous
Même des fleurs y poussent
Y filent deux trois filous
Sous l'opale curieuse qui épie
De son œil géant d'aveugle
Nos moindres péripéties
Iso Bastier
15/10/22
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