La grenouille - Huile - [55 X 46] - 7 04 97 - ISO Bastier
Quoiqu’on en dise…
L’horreur se banalise
Les erreurs nous enlisent
La peur nous paralyse
Quoiqu’on en dise…
Porter ses valises
Sous les yeux en frises
L’ailleurs s’idéalise
Ici on agonise…
On se ridiculise
Plus qu’on ne s’éternise
Les vents nous dégrisent
Comme le feu attise
On te neutralise
Et on t’utilise
Tu matérialises
Ce qu’on te subtilise
Si tu démoralises
On te tranquillise
Si tu te scandalises
On te verbalise
Si tu t’humanises
On te mécanise
Il y a méprise
Dans l’entreprise
N’en faire qu’à ta guise ?
Est-ce que tu réalises ?
Qu’on a sur toi main mise
La vérité admise
Tu spiritualises
Trouver une église…
On t’évangélise
Pour que tu diabolises
Tu t’animalises
Tant on te brutalise
On te naturalise
Avec ta chemise
Tu t’organises
La leçon apprise
Tu t’aiguises
Avant qu’on t’éconduise
Tu dramatises
Après expertise
Mais de la fainéantise
Naît la bêtise…
Alors tu poétises
Tu sympathises
Tu traques les hantises
Tu te sécurises
Et puis surprise !
Les heures s’amenuisent
Têtu tu t’épuises
Tu te vaporises
Vapeur, brise
Volute exquise
La vie s’autorise
Quoiqu’on en dise…
Iso Bastier
10/08/2008
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire