Je t’ai offert ce doute merveilleux
De connaître un autre toi-même.
Le miroir insolent des yeux
Qui rêvent plus qu’ils ne comprennent.
Comme des voiles infimes,
Des ombres nous traversent.
Elles nous laissent le goût intime
Des larmes que l’on verse.
Manipulations incessantes
De ta voix proche du silence.
Tes manières sont pressantes,
Tes regards les devancent.
Sur ton rythme, j’évolue,
Sorte de musique que je suis,
Danse de ta présence assidue,
Mouvement de la pensée amie.
Je m’adapte. Tu t’isoles.
Je me love. Tu reviens.
On rit. On se désole.
On prévoit pour demain.
Je t’ai offert ce doute merveilleux,
La dualité complémentaire.
Il faut vouloir être deux,
Ne pas se sentir adversaires.
Il faut poser son cœur
Comme la première pierre
De sa maison du bonheur,
Sa véritable atmosphère.
Travailler à sa chance,
À sa propre générosité
Pour ne pas être une absence,
Un corps aigri, frustré.
Pour ne pas être inutile,
S’unir au respect de la paix.
Construire nos destins fragiles
En n’étant pas le seul qui sait.
En n’étant pas le seul d’un monde
Qui peut bien s’effondrer.
Nos efforts comptent en seconde,
La mort saura nous soulager.
Aide-moi comme je t’aime.
Je t’offrirai mes étincelles,
Mon énergie sans problème,
Mon trait d’union, ma cervelle.
Iso Bastier
18 août 2008
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