mercredi 28 juin 2017

Seule



Seule

 

Je glisse dans la nudité des rues

Seule, effleurée par les ombres

Sans visage de tant d'inconnus

Je marche d'une humeur sombre

 

Le ciel n'est pas une récompense

Je ne l'aperçois qu'à peine

Grisaille d'un rêve en partance

Qui se jette dans la Seine

 

Mes mains lourdes, inutiles

Pendent au bout de mes bras

Sur mes pas je baisse les cils

J'avance mais toujours plus bas

 

J'ai pourtant donner de l'amour

Pour récolter d'insensés émois

Aimer sans espoir de retour

Sans que tu lèves les yeux sur moi

 

J'aurais eu tant à dire

Mais la pluie a noyé mes mots

Au fond je ne sais que partir

Pour disparaître dans le métro

 

 

Iso Bastier

28/06/17


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